Glossary entry (derived from question below)
Spanish term or phrase:
Guardias blancas. (México > France)
French translation:
(Mercenaires de la) Garde blanche
Added to glossary by
Elodie Rousseau
Dec 1, 2005 23:43
18 yrs ago
Spanish term
Guardias blancas. (México > France)
Spanish to French
Social Sciences
Linguistics
Je travaille sur un film mexicain: les "guardias blancas" étaient une armée privée des grands "hacendados". Je laisse comme ça, ou avez-vous de meilleures idées ?
Merci.
Le cinéma reconnaissant.
Merci.
Le cinéma reconnaissant.
Proposed translations
(French)
3 +2 | (Mercenaires de la) Garde blanche | Elodie Rousseau |
4 | armées paysannes | Mariana Zarnicki |
Proposed translations
+2
1 hr
Spanish term (edited):
Guardias blancas. (M�xico > France)
Selected
(Mercenaires de la) Garde blanche
Je trouve que ça sonne bien.
Apparemment utilisé dans un roman français sur le Mexique.
Juillet 1906, Nord-Ouest du Mexique (région du Sonora).
Sujet
La dictature de Diaz est plus dure que jamais. L'armée régulière, les mercenaires de la Garde blanche traquent impitoyablement les rebelles et notamment les Indiens yaquis du Sonora, les refoulant toujours plus loin dans les montagnes arides, au profit des grands propriétaires terriens. Cette fois pourtant, le peuple yaqui de la tribu de Caseo ne reculera plus.
Caseo le vieux demeure sur cette terre sèche qui est sa vie. Il demeure pour lutter. Il sera rejoint par Sando, son fils aîné que l'on surnomme Yaqui Hombre et dont la tête est mise à prix. Un fossé s'est creusé entre le père et le fils, celui-là reprochant à celui-ci ses méthodes de combat. Et pourtant les deux hommes réapprendront à se respecter mutuellement, unis dans le même combat… (3ème de couverture).
http://ecrivosges.2st.fr/Pelot/romans/031_revolteSonora.htm
Apparemment utilisé dans un roman français sur le Mexique.
Juillet 1906, Nord-Ouest du Mexique (région du Sonora).
Sujet
La dictature de Diaz est plus dure que jamais. L'armée régulière, les mercenaires de la Garde blanche traquent impitoyablement les rebelles et notamment les Indiens yaquis du Sonora, les refoulant toujours plus loin dans les montagnes arides, au profit des grands propriétaires terriens. Cette fois pourtant, le peuple yaqui de la tribu de Caseo ne reculera plus.
Caseo le vieux demeure sur cette terre sèche qui est sa vie. Il demeure pour lutter. Il sera rejoint par Sando, son fils aîné que l'on surnomme Yaqui Hombre et dont la tête est mise à prix. Un fossé s'est creusé entre le père et le fils, celui-là reprochant à celui-ci ses méthodes de combat. Et pourtant les deux hommes réapprendront à se respecter mutuellement, unis dans le même combat… (3ème de couverture).
http://ecrivosges.2st.fr/Pelot/romans/031_revolteSonora.htm
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2 days 21 hrs
Spanish term (edited):
Guardias blancas. (M�xico > France)
armées paysannes
Au nord, dans le Chihuaha, région d'élevage et de mines, et dans le Morelos, gros producteur de sucre, les paysans pauvres entrèrent en révolte. Cette révolte fit surgir et se renforcer deux armées paysannes conduites respectivement par Doreteo Arango, plus connu sous le nom de Pancho Villa, et d'autre part Emiliano Zapata.
Les deux armées paysannes n'avaient pas la même attitude vis-à-vis de la propriété de la terre. Dans la zone contrôlée par Villa, les domaines saisis furent accaparés par ses généraux qui adoptèrent un mode de vie luxueux et constituèrent un nouveau groupe de propriétaires fonciers. En revanche, Zapata fut un ferme partisan de la destruction des haciendas et de la restitution des terres volées aux communautés paysannes. « Terre et Liberté », proclama-t-il dans le programme d'Ayala (1911). Ce n'était pas que des promesses, il prit la tête d'un début de réforme agraire dans le Morelos. Aussi, à la Convention révolutionnaire du 27 mars 1915, réunie à Aguascalientes, tandis que les zapatistes tenaient un langage radical, les « villistes » défendaient encore « les droits traditionnels du XIXe siècle à la propriété de l'individu ».
Mais la solution de la question agraire dépendait étroitement de celle du pouvoir. L'entrée des deux armées paysannes dans la capitale, Mexico, fin 1914, avec Villa et Zapata se faisant photographier dans le fauteuil présidentiel avant de se séparer pour reprendre la route de leurs Etats respectifs, montra qu'ils n'avaient aucune solution politique nationale. Les combattants zapatistes recherchaient essentiellement des terres. Une fois celles-ci obtenues, le reste passait au second plan. Ils refusaient aussi d'étendre les opérations militaires au-delà du Morelos.
Si les armées paysannes pouvaient amener la guerre sociale dans les campagnes, et elles contribuèrent à détruire aussi bien le régime de Diaz que celui de son épigone Huerta, la question du pouvoir ne pouvait être réglée que par l'une des deux classes urbaines : la bourgeoisie ou le prolétariat, car c'était en ville que celle-ci se trancherait, là où justement les paysans ne pouvaient contrôler le pouvoir, car par nature leur activité sociale les en éloignait.
Les deux armées paysannes n'avaient pas la même attitude vis-à-vis de la propriété de la terre. Dans la zone contrôlée par Villa, les domaines saisis furent accaparés par ses généraux qui adoptèrent un mode de vie luxueux et constituèrent un nouveau groupe de propriétaires fonciers. En revanche, Zapata fut un ferme partisan de la destruction des haciendas et de la restitution des terres volées aux communautés paysannes. « Terre et Liberté », proclama-t-il dans le programme d'Ayala (1911). Ce n'était pas que des promesses, il prit la tête d'un début de réforme agraire dans le Morelos. Aussi, à la Convention révolutionnaire du 27 mars 1915, réunie à Aguascalientes, tandis que les zapatistes tenaient un langage radical, les « villistes » défendaient encore « les droits traditionnels du XIXe siècle à la propriété de l'individu ».
Mais la solution de la question agraire dépendait étroitement de celle du pouvoir. L'entrée des deux armées paysannes dans la capitale, Mexico, fin 1914, avec Villa et Zapata se faisant photographier dans le fauteuil présidentiel avant de se séparer pour reprendre la route de leurs Etats respectifs, montra qu'ils n'avaient aucune solution politique nationale. Les combattants zapatistes recherchaient essentiellement des terres. Une fois celles-ci obtenues, le reste passait au second plan. Ils refusaient aussi d'étendre les opérations militaires au-delà du Morelos.
Si les armées paysannes pouvaient amener la guerre sociale dans les campagnes, et elles contribuèrent à détruire aussi bien le régime de Diaz que celui de son épigone Huerta, la question du pouvoir ne pouvait être réglée que par l'une des deux classes urbaines : la bourgeoisie ou le prolétariat, car c'était en ville que celle-ci se trancherait, là où justement les paysans ne pouvaient contrôler le pouvoir, car par nature leur activité sociale les en éloignait.
Discussion
http://web.amnesty.org/library/index/fraamr410402001